Après la mort de Stanislas, en 1766, l’un de ses pâtissiers s’installe à son compte à Commercy avec les secrets de la madeleine.
Ancêtre d’une famille d’aubergistes, de pâtissiers et de boulangers qui se transmettront le secret, il lance la fabrication de la madeleine à Commercy.
Au 19ème siècle, le nombre de madeleiniers croît notablement ; la fabrique se fait désormais par douzaine dans des quantités nettement plus importantes.
L’arrivée de la ligne de chemin de fer Paris – Strasbourg en 1852, joue un rôle déterminant pour la notoriété de la madeleine. Désormais, grâce à un arrêté préfectoral, la vente de madeleines sur le quai de la gare est autorisée. Les transactions se font à chaque arrêt, en quelques minutes, par les fenêtres ouvertes des wagons, à la criée ! L’arrêt à la gare de Commercy devient alors incontournable. Cette tradition perdurera jusqu’à la moitié du 20ème siècle.
La madeleine de Commercy fut évoquée par les plus grands écrivains français. Elle reste aujourd’hui appréciée pour sa simplicité et pour ce petit goût de citron ou de fleur d’oranger hérité du 18ème siècle.